La triade de Simmond : l’ensemble de ces 3 tests a prouvé une sensitivité à 100% et est plus sensible que l’IRM pour détecter les ruptures de tendon d’Achille ! [2,3]
On recherche donc :
1-une diminution de la tension de la cheville au repos (le côté atteint présentera une dorsiflexion supérieure au repos que l’autre coté)
Sans faire le test, en décubitus ventral, en laissant les pieds en débord de table ou en fléchissant les genoux à 90°, on peut déjà observer une différence de flexion plantaire de repos entre les 2 pieds. Le pied sain a plus de flexion plantaire, car il subit la tension du triceps sural. Cette mesure s’appelle le ATRA pour “Achille Tendon Resting Angle” ou l’angle au repos du tendon d’Achille. C’est une mesure extrêmement intéressante, car elle permet également le suivi de la rééducation, que nous verrons plus tard.
2-une encoche dans le tendon à la palpation (peut se révéler négative si le patient présente une forte douleur)
3-un Thompson test positif.
Malgré tout il est peut-être difficile de poser le diagnostic (patient avec IMC élevé ou gros œdème). La démarche à suivre sera donc d’appeler le médecin prescripteur et demander une échographie ou une imagerie pour confirmer le diagnostic.
Il faut également penser que la rupture n’a pas uniquement lieu au sport, parfois les ruptures ont lieu sur des petits gestes anodins, par exemple en descendant une marche, donc il ne faut pas exclure le diagnostic de rupture uniquement sur l’histoire de la pathologie.