Qu’en disent les chefs ?
Lorsque les 3 critères sont présents, le diagnostic est évident, c’est une carbonara. Mais qu’en est-il quand il manque un des critères ? Quand est-il quand il y a les spaghettis, les oeufs et le bacon, mais pas le parmesan, est-ce que c’est toujours une carbonara ? À ce moment-là il y a des variations dans la recette et tous les chefs ne sont pas d’accord.
Est-ce que l’imagerie devrait faire partie de la recette ?
La majorité des experts (74%) pensent que l’imagerie n’est pas essentielle, mais 55% des études randomisées analysées dans l’étude de la carbonara ont utilisé l’imagerie dans le diagnostic. L’auteur indique donc que tous les chefs ne semblent pas d’accord ! (en réalité la différence semble résider dans le besoin d’un gold standard pour justifier la fiabilité lors de la réalisation des études, ce qui n’est pas forcément nécessaire en pratique).
Et quand l’imagerie est négative ?
L’échographie traditionnelle et l’IRM ne peuvent pas détecter les stades très précoces des tendinopathies réactives. Mais lorsque la sensibilité à la palpation est quand même présente, malgré l’imagerie négative, on pourrait classer la tendinopathie de “réactive précoce”. L’auteur se demande s’il ne faudrait pas créer une sous-classification des tendinopathies d’Achille en fonction des résultats du diagnostic.
Une nouvelle classification pourrait permettre une meilleure spécificité des traitements au patient.