Enfin la tendinopathie détectée peut être la tendinopathie d’un muscle accessoire.
Le muscle soléaire accessoire : Il s’agit d’un faisceau musculaire surnuméraire développé à partir du muscle soléaire, situé en avant du tendon calcanéen et se terminant soit sur ce dernier, soit sur le calcanéus [10]. Il est présent chez <10% de la population. Bien que connu depuis longtemps des anatomistes, il n’est reconnu que depuis peu comme responsable d’une symptomatologie douloureuse.
La symptomatologie est similaire à celle de la tendinopathie du tendon d’Achille, la tuméfaction palpée étant généralement en latéral du tendon d’Achille. Le traitement de cette tendinopathie est non chirurgical (kinésithérapie). Il peut être chirurgical si la gêne fonctionnelle est trop importante, trouble lié à un syndrome des loges (exérèse du muscle) [10].
Le muscle plantaire (grêle) : Plus fréquent que le précédent (absent chez 6 à 20% de la population [11]) c’est un muscle fin et long qui s’insère au-dessus et en dedans du chef latéral du gastrocnémien sur la partie postérosupérieure du condyle latéral du fémur et descend en médial pour venir se terminer sur la face postérieure du calcanéus ou sur le bord interne du tendon d’Achille.
Sa tuméfaction sera donc médiale sur le tendon et son traitement est identique à celui de la tendinopathie du tendon d’Achille. [12]