Les docteurs Ganderton et Allison ont effectué plusieurs études qui ont apporté 4 éléments fondamentaux :
1.Les patients douloureux ont une diminution de leur force d’abduction de 32% par rapport aux patients sains. On note également que leur côté non atteint est lui aussi plus faible de 23%.
2.Lors de la marche, au début de la phase d’appui où l’adduction est la plus élevée, l’activation musculaire des petit et moyen fessiers est beaucoup plus forte chez les personnes douloureuses, que chez les personnes saines.
3.Le tenseur du fascia lata est beaucoup plus sollicité ce qui entraîne une plus longue durée de tension dans la bande ilio-tibiale et donc plus de forces de compression.
4.Présence d’un schéma d’activation moins variable au niveau des abducteurs. Ceci se traduit par une augmentation des co-contractions, une perte de précision, et une moins bonne stratégie de partage de charge entre les tendons.
Aucune de ces études ne permet d’affirmer que la différence entre les 2 groupes est une cause ou une conséquence de la pathologie, et d’ailleurs ça peut très bien être variable entre les individus. Je m’explique à travers 2 exemples :